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La pression saine du passage en société

Dernière mise à jour : 4 juil. 2022


Je ne sais pas si tu le sais, mais j’ai eu la très haute ambition de vite passer en société, lorsque j’ai créé mon activité, en mai 2021 (il y a donc un an bientôt !)


J’avais 3 freins principaux pour passer en société :


  • Pas d’argent, car en situation de surendettement

  • Pas le droit d’être associée dans une société, en tant qu’agent contractuel de la fonction publique

  • Pas de visibilité sur l’avenir : est-ce que je vais plus gagner d’argent qu’en perdre ?


Je me disais « ah, dans un an, je n’aurais plus ces freins là. Je pourrais foncer, et y aller ».


Et, effectivement, j’ai osé prendre ce risque de passer en société, alors que pour moi, c’était effrayant :

  • Plus de cotisations sociales

  • Plus de pression

  • Plus de responsabilités

  • Plus de paperasse

  • Plus de dépenses


Et, après 3 mois de recul… en vrai faut arrêter 5 min hein. Passer en société, ce n’est pas la fin du monde. C’est même une étape super agréable, si, comme moi, on est assez fan de voir l’évolution, de voir la progression structurelle de son business.


J’ai donc envie de t’aider à retenir 3 choses essentielles.


1- En vrai, passer en société, ce n’est pas un truc de ouf


Il s’agirait de doser. Mais vraiment.

On s’en fait des tonnes et des caisses, mais la gestion quotidienne de la société ne va pas te demander des efforts phénoménaux.


  • La compta, c’est dur ? Bah prends un comptable.

  • La paperasse, c’est chiant ? Automatise ou délégue.

  • Le manque de compétences ? Tu tapes dans un coin et tu trouves milles et une formation 🥳

  • Les charges sociales ? A un moment donné, tu finis par ne plus regretter les 22% de l’URSSAF, surtout quand tu ne paies pas de cotisations parce que c’est juste un remboursement de ta société sur des avances que tu lui as fait 😉



2- Être en société est un challenge quotidien !


C’est un réel exercice pour bosser mon fameux mindset, et mon sens de la stratégie. La notion d’investissement est aussi plus pleine et entière, quand on sait qu’une entreprise est rarement rentable dans les 3 premières années de création, lorsqu’elle est à son plein potentiel :


  • S’endetter, c’est normal

  • Avoir des mois avec des creux, c’est normal

  • Devoir faire des choix cornéliens, c’est normal


Parce qu’il ne s’agit plus juste de se rémunérer, mais de servir une vision qui sera monnayable à terme : soit pour avoir des associés, soit pour juste gagner plus d’argent, soit pour revendre.


C’est un challenge, parce que l’émotionnel ne doit pas casser cette vision.



3- Je gagne plus d’argent sur le long terme


Étant donné que ta société est une personne distincte que toi, si tu prends dans ton épargne pour payer des prestataires, elle te doit de la thune. Si tu avances de l’argent perso pour ton compte pro, elle te doit de la thune. Si tu lui apportes ou cèdes ton fonds de commerce, elle te doit de la thune.


En micro, (mdr) je n’avais pas de réduction de charges si jamais je me devais de l’argent à moi même. Vu que ce concept, en lui-même, n’existe pas.


Donc, premier trimestre en société, je ne suis pas déçue. J’ai appris tellement de choses et j’ai hâte de continuer à vous en parler. Je suis très très très (j’ai dit : très?) enthousiaste à l’idée de parler davantage de gestion juridique de son business, mais aussi de gestion de société !


Si tu veux être accompagnée pour que ce passage en société soit digeste, c’est juste ici.










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