Dernière mise à jour : 2 août 2022
Ca y est ! J'ai donné mon premier de formation, à Strasbourg, les 25 et 26 juillet 2022. C'était une expérience hyper enrichissante pour apprendre à utiliser des techniques d'enseignement en présentiel, et améliorer mes méthodes pédagogiques.
Plus encore, j'ai pu découvrir mes clientes sous un nouvel angle, et partager avec elles des moments de qualité, pour de vrai.
C'est parti pour le débrief de ces jours dont je me souviendrais longtemps !
Partie 1. La préparation
Il faut savoir que l'idée d'organiser un séminaire me donnait envie depuis longtemps. Etant juriste, je souhaitais donner un séminaire sur une thématique en lien avec ma spécialité : la mise en conformité des microentreprises et des sociétés unipersonnelles.
Le choix de la thématique
J'ai choisi d'aborder la question du financement en business, et des stratégies pour financer des projets internes, grâce à des leviers juridiques et commerciaux. Cette idée est venue suite aux échanges que j'ai eu avec mon avocate, qui m'a aidé à monter un dossier de financement bancaire pour mon organisme de formation. Personnellement, je suis convaincue que nous devrions tous et toutes connaître les stratégies fondamentales d'auto-financement et de financement externe (banque, investisseurs...).
La création des supports pédagogiques
Une fois la thématique validée, je me suis concentrée sur la préparation des supports pédagogiques pour l'auto-financement. Je me suis documentée afin d'avoir des angles de vue différents, notamment d'entrepreneurs américains comme Grant Carbone. J'ai lu 5 ouvrages sur le financement et le développement d'entreprise, pour donner des exemples d'application concrets à mes élèves. Je me suis, bien sûr, beaucoup basé sur mon expérience personnelle et professionnelle pour que le passage à l'action se fasse plus naturellement pour mes élèves.
La sélection de l'intervenante
Pour la première version des séminaires, je tenais à faire intervenir mon avocate, spécialisée en droit des affaires et en sociétés, afin de donner un angle de vue du terrain, concernant les dossiers et demandes de financement externe. Elle est très pédagogue, et a cette simplicité à expliquer des notions très abstraites de manière très concrètes. D'ailleurs, si vous souhaitez faire appel à elle, voici son site internet : https://www.eby-avocat.com/.
Partie 2. Les challenges
Une fois que l'idée a été posée et que la préparation a été amorcée, j'ai proposé à mes anciennes élèves et élèves actuelles, d'intégrer gratuitement le séminaire, sur inscription. J'ai donc fait face à des challenges et difficultés :
Le manque d'intérêt
Pour lancer le premier séminaire, je voulais développer une version bêta test, avec mes élèves actuelles et celles qui ont terminé les formations. Mon but était de leur permettre d'approfondir des notions abordées brièvement dans le programme initial, mais en présentiel. Malgré les 25 inscriptions dans mes formations, seules 6 élèves ont manifesté un vif intérêt pour cette thématique. J'ai donc remis en question l'idée même de lancer un séminaire, mais j'ai été rassurée en voyant l'engouement des 6 élèves intéressées.
Les annulations
Personne n'aime les annulations, mais cela fait partie du jeu. 2 élèves intéressées se sont finalement désistées, pour des raisons personnelles, que je respecte tout à fait. Seulement, j'ai connu ce gros coup de barre où je me suis demandée : "est-ce que je ne fonce pas dans le mur avec ce projet"?
Niveau organisation, ma collaboratrice est tombée malade le jour du séminaire, et on a dû improviser pour gérer la situation au mieux pour les participantes (elle a géré ça super bien! Merci d'ailleurs!)
L'absence de rentabilité
Pour réaliser ce séminaire, des dépenses ont été occasionnées : la rémunération de l'intervenante, les frais de petit-déjeuner et de café, la réservation de la salle, les menues dépenses. Au total, j'ai dépensé plus que ce que ce projet m'a fait gagner, en terme financier. Mais, je dois avouer, que ce n'était pas la rentabilité que je suis venue chercher en rendant cela gratuit. Je suis venue tester un concept, une idée, et remercier mes élèves en les conviant à cette expérience.
Le stress
Niveau organisation, ma collaboratrice est tombée malade le jour du séminaire, et on a dû improviser pour gérer la situation au mieux pour les participantes (elle a géré ça super bien! Merci d'ailleurs!)
Partie 3. Le retour d'expérience
Le format sur 2 jours
En majorité, mes élèves ont indiqué qu'elles auraient apprécié avoir une journée supplémentaire. C'était court de faire tenir un programme aussi dense, avec des débats et des échanges de qualité, en mode "mastermind".
A faire : Prolonger l'expérience sur un format de 3 jours au lieu de 2.
Le nombre de participants
Les élèves ont apprécié, à l'unanimité, être au nombre de 4. Cela a permis d'avoir un petit comité plus soudé, et de laisser plus de place aux dialogues et exercices.
A faire : Limiter le nombre de places à 4 personnes.
La qualité des interventions
Si peu de remarques sont à retenir sur la qualité des interventions, il est intéressant de retenir que le débat et les dialogues ne doivent pas dériver vers des monologues ou des prises de parole trop longues.
A faire : Limiter le temps de parole des élèves et mieux faire circuler la parole.
Le caractère opérationnel
Une formation sans action n'est qu'une information : apprendre à rendre ses supports et interventions opérationnelles est donc primordiale. Les élèves ont trouvé que la grande place laissé aux débats et dialogues a été néfaste pour rendre le programme opérationnel.
A faire : Scinder la journée en 2 : matin théorique (powerpoint, enseignements), après midi pratique (ateliers, exercices). Faire repartir les élèves avec un plan d'actions concrètes.
L'accueil et la convivialité
Les élèves étaient unanimes sur le côté fun et sympathique du séminaire, je pense même que c'était la grande force de cette rencontre.
A faire : Continuer de m'entourer d'entrepreneuses inspirantes et extraordinaires !
Si l'expérience du séminaire te donne envie, sache que j'organise un prochain événement du 19 au 21 septembre 2022, à Strasbourg, sur la thématique "Protection juridique du free-lance"